Les versions numériques des thèses de doctorat
Contexte
Making of de ma thèse et conversation avec Pierre-Damien Huyghe dans le cadre de la journée d’échanges professionnels « Salon graphique ‹ Publier la recherche › », Paris, Cnap / ENSBA
Résumé
Cette discussion prend comme point de départ une thèse de doctorat en esthétique réalisée par Anthony Masure. L’ancrage du sujet dans les champs du design et des technologies numériques a conduit à investir des compétences techniques au sein même du travail de thèse, tant sur la forme graphique imprimée que sur ces différentes versions numériques : fichiers ePub de relectures, PDF augmenté de sections cliquables, et développement d’un site Web adaptatif (responsive) dédié. Présenté lors de la soutenance publique, ce dernier – www.softPhD.com – permet de lire la thèse en intégralité, les contenus texte étant placés sous licence libre CC BY-NC-SA. En quoi ces pratiques de publication, encore peu répandues dans la conduite d’un doctorat, modifient-elles les relations entre la direction et la rédaction de la thèse ? Comment peuvent-elles ouvrir de nouvelles directions de recherche tout en prenant en compte les normes en vigueur ? Quelles perspectives de diffusion et de communication permettent-elles ?
Cette discussion prend comme point de départ une thèse de doctorat en esthétique réalisée par Anthony Masure et dirigée par Pierre Damien Huyghe au sein de l’UFR d’Art plastiques de l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne de 2008 à 2014. Intitulée Le design des programmes, des façons de faire du numérique, cette thèse examine les rapports du design aux pratiques de programmation.
L’ancrage du sujet dans les champs du design et des technologies numériques a conduit à investir des compétences techniques au sein même du travail de thèse, tant sur la forme graphique imprimée que sur ces différentes versions numériques : fichiers ePub de relectures, PDF augmenté de sections cliquables, et développement d’un site Web adaptatif (responsive) dédié. Présenté lors de la soutenance publique, ce dernier – www.softPhD.com – permet de lire la thèse en intégralité, les contenus texte étant placés sous licence libre CC BY-NC-SA.
En quoi ces pratiques de publication, encore peu répandues dans la conduite d’un doctorat, modifient-elles les relations entre la direction et la rédaction de la thèse ? Comment peuvent-elles ouvrir de nouvelles directions de recherche tout en prenant en compte les normes en vigueur ? Quelles perspectives de diffusion et de communication permettent-elles ?